Engagée par L’Aventure Peugeot, Thomas de Chessé pilote ce prototype lors du Mans Classic 2022.

Aux 24 Heures du Mans 1966 (lire par-ailleurs 24 Heures du Mans : ce que vous ignorez probablement sur l’édition 1966), ce sont les CD Peugeot SP66 qui se lancent à l’assaut, cette fois, avec une mécanique Peugeot sous le capot. L’Automobile Club de l’Ouest (ACO) ayant banni les moteurs inférieurs à une cylindrée de 1,0 litre, Deutsch doit se mettre à niveau. Voilà comment c’est un moteur dérivé de celui de la Peugeot 204, un 4-cylindres en ligne quatre temps avec un bloc en alliage léger, qui est utilisé. Avec deux soupapes par cylindre commandées par un arbre à cames en tête, le moteur délivre une puissance d’environ 105 chevaux à 7 300 tr/min et peut atteindre un régime maximal de 8 000 tr/min. Les CD Peugeot SP66 pouvaient fendre l’air dans les Hunaudières à 250 km/h. Une prouesse permise par un poids réduit de 760 kg. Bien avant les prototypes aux lignes aérodynamiques des années 70, les créations françaises étaient efficientes, intelligentes.

24 Heures du Mans : l’histoire des CD Peugeot SP66